Cahier N° 76

 

 

Faire grandir des huîtres qui cachent sous leur manteau un bijou : Une belle perle qui ornera le cou gracieux d'une femme...
Quel beau métier!  En plus, le décor autour de la ferme est généralement  pas trop mal...
Nous avons
découvert cette activité lors de notre long séjour aux Gambier. Nous avons ensuite rencontré des fermes aux Tuamotu et aux îles sous le vent...
Je ne sais pas si vous êtes comme nous: On savait que ce métier existait mais on ne savait pas trop comment ça marche. Nous étions sur place, nous n'avons pas pu faire autrement que d'aller enquêter, pour notre curiosité ... et pour la votre.

Mais avant, comme nous l'avions fait dans les deux précédents cahiers, un petit court métrage sur ce qui s'est passé à bord depuis notre dernier article.

 

Série    "Vie quotidienne à bord de Banik":

Le film de ce qui s'est passé depuis le dernier Cahier de Voyage:

           
           
           
29 octobre 2006 :  Nous quittons l'anse Hakatea sur l'île de Nuku Hiva. Direction Papeete sur l'île de Tahiti.
Il nous reste des Marquises plein de belles images, des rencontres sympathiques et cette couronne de fleurs qu'une habitante de Ua Pou a offerte à Anik. Nous avons essayé de la faire sécher autour de la montre du bord qui a le même diamètre que la tète d'Anik.
   

   
           
On aime quand les dauphins viennent jouer le premier jour du voyage à l'étrave de Banik. C'est un signe que toute la traversée se passera dans de bonnes conditions. Cette fois une belle troupe d'au moins cinquante dauphins sont restés presque une heure autour du bateau. Nous ne pouvions espérer de meilleurs augures    

   
           
De fait il n'y eut pas beaucoup de vent. Et nous avons mis 6 jours pour parcourir 560 milles. Il faut bien passer le temps comme on peut. Aux Marquises Anik avait  enfin trouvé une librairie avec des revues et des mots fléchés en français. Tout le magazine y est passé.    

   
           
Jean-Baptiste s'est rabattu vers les excellents pamplemousses et s'en est gavé. Nous en avions fait un bon stock en quittant Hakatea et nous en mangions encore début décembre.
Non, non, ce n'est pas pour faire un régime... C'est de la pure gourmandise.
   

   
           
4 novembre 2006: Enfin nous arrivons à Apataki, un des multiples atolls des Tuamotu. Nous ne ferons qu'un stop de 48 heures dans cet archipel car nous commençons à être pressés par le temps. Il faut que nous arrivions dans quelques jours à Tahiti.
C'est vrai que c'est dommage de ne pas profiter de ces lagons, de ces belles plages de sable blanc et du poisson qui foisonne entre les coraux mais un plaisir bien plus important nous attend à Tahiti.
   

   
           
Ce n'est pas partout comme ça malheureusement  et il faut aussi avoir l'honnêteté de dire que parfois le lagon est parsemé de constructions bizarres. Beaucoup de hangars sur pilotis sont construits sur les hauts-fonds des platiers. Ce n'est pas joli mais ce sont des fermes perlières... Il faut bien que les gens vivent...
Mais quand les récoltes sont fructueuses et que les millions tombent, la mégalomanie de certains engendre des petits "châteaux" particuliers beaucoup moins défendables car tout autant esthétiquement mal placés.
   

   
           
6 novembre 2006: Nous quittons les Tuamotu et ses nombreuses fermes perlières pour poursuivre notre chemin.
Les fermes perlières, justement, c'est le sujet de ce cahier et du prochain.
         
           
           
           
           

 

 

Série   "Reportage": Comment mettre en place une exploitation d’huîtres perlières

Avant propos: Attention ! La nacre c’est la matière dure, lisse et irisée que l’huître produit à l’intérieur de sa coquille et autour des perles. En Polynésie, le mot nacre désigne aussi l’huître elle-même. Il faudra bien le comprendre dans le texte qui va suivre. Le nom scientifique  de l'huître, pardon la nacre, qui est l'héroïne des deux cahiers qui lui sont consacrés est la Pinctada Margaritifera



C’est un paysage classique au Gambier ou dans les atolls des Tuamotu : Un lagon parsemé de récifs coralliens. Quelques cabanes ou de modernes constructions sur pilotis en bordure du platier. Les canots de travail peuvent aller chercher les richesses enfouies dans les eaux bleues et les apporter à la ferme pour y être préparées, soignées, ou récoltées…
Il y a de très grosses installations qui nécessitent des moyens importants pour leur mise en place. Il y a aussi des petits artisans qui commencent doucement, en utilisant beaucoup le système D mais au bout de quelques années les résultats sont là… Voici comment ça se met en place.

 

Construire les stations:
Les stations sont les supports en cordages sur lesquels les exploitants accrochent les nacres le temps qu'elles grandissent tranquillement. On place un corps mort en béton au début de la concession. Sur ce lest est accroché un cordage vertical (un pilier) réalisé avec du câblot en polypropylène bien tendu vers le haut par des bouées. Un autre corps mort est placé à cinquante mètres maximum du premier, puis un autre 50 mètres plus loin etc... On en met autant que la longueur de la concession le permet. En général on fait des stations de 200 mètres de longueur utile. Entre chaque ligne verticale (les piliers) on tend une corde horizontale à une profondeur de 4 à 10 mètres . C'est sur cette ligne horizontale qu'on viendra suspendre les paniers de nacres.

Sur le coté de toutes les fermes il y a un ou plusieurs tas de bouées en plastique dur prêtes à être immergées.

Fermes gros moyens: On achète les bouées à la coopérative...
Ferme petits moyens: On peut aussi se promener sur la cote au vent des motus… La mer rejette les bouées par centaine. Elles se décrochent des élevages situés plus loin. En faisant comme ça on participe au nettoyage et à la dépollution des cotes

   

Ferme gros moyens : Un des outils de base pour commencer l'exploitation d'une ferme est la bétonneuse toute neuve qui permet de fabriquer les corps morts en béton. Du sable creusé dans le lagon, du ciment spécial qui durcit à l’eau de mer, quelques blocs de corail mort en guise de cailloux, une boucle de gros cordage en polypropylène. Nous avons là tous les ingrédients pour fabriquer des lests qui serviront de point d'ancrage aux lignes qui rejoignent la surface de l'eau accrochées à leurs bouées.
Ferme petits moyens:
En dehors des quelques semaines de récoltes chaque année, les jours d’un artisan perlier sont assez calmes. Il faut un peu de travail quotidien pour entretenir la santé. On peut donc se passer de la bétonneuse…
Chez notre ami éleveur artisan, en deux heures, en mélangeant le mortier classiquement avec une pelle, nous avons réalisé 6 gros corps mort. C’est suffisant pour la journée comme travail.

 

Avoir des nacres à greffer:
Pour greffer des nacres et les faire grandir avec une jolie perle à l'intérieur, il faut d'abord posséder des nacres....
Il semblerait que les nacres pondent lorsqu'elles subissent un choc thermique. Durant la période hivernale, (juillet, août en hémisphère Sud) les pontes diminuent fortement ou cessent lorsque l'eau est inférieure à 25° (Si si ça peut arriver aux Gambier). Les pontes les plus efficaces se produisent  au moment où l'eau se réchauffe doucement : De novembre à janvier.
Les huîtres libres qui vivent dans le récif ou les captives qui vivent dans des paniers, libèrent leur semence dans le lagon. Cette semence dérive dans le courant avec le plancton.

Ferme gros moyens:  Il y a des fermiers qui achètent des petites nacres qu'il suffit de faire grandir encore un peu avant de pouvoir les présenter à la greffe.

Ferme petits moyens: Il faut récolter les naissains d'huître qui dérivent dans le milieu naturel et les élever pendant un an avant qu'elles atteignent la taille des nacres greffables.

On trouve dans le commerce des fanfreluches qui servent à couvrir les toitures d’abris

 

contre le soleil. On

immerge ces fanfreluches en les accrochant aux stations. Les fanfreluches restent dans l’eau le temps que les naissains viennent s’y accrocher et grandir un peu. Quand les naissains sont  devenus des petites nacres.  Elles sont décrochées des fanfreluches et nettoyées. cette opération s'appelle le détroquage. Il est déconseillé de détroquer des nacres qui ont moins de six mois. Elles doivent avoir une taille de plus de 4 cm. C'est un vrai boulot d'élever ces jeunes nacres. Elles réclament une attention régulière.  Il y

a une multitude de coquillages parasites comme la petite huître que les polynésiens appellent "pipi" et qui leur prend une partie de la nourriture en suspension dans l’eau du lagon,  des algues qui les étouffent, des anémones urticantes qui donnent des démangeaisons aux travailleurs. Ces petites  nacres  sont ensuite  fixées par paquet d’une douzaine sur un cordage. Ces cordes sont  enfilées dans des paniers cylindriques réalisés avec du grillage en plastique. Ou bien, pour les plus petites, elles seront  dans des boites ajourées et fermées. Ces barreaux ne sont pas fait pour garder la nacre captive mais pour la protéger des prédateurs. Les carnassiers qui ont une mâchoire assez forte pour briser la coquille de l’excellent mollusque sont trop gros pour passer les crocs à travers les mailles.

 

Élever et prendre soin des ses nacres :
Les plus petites nacres ne seront greffées que dans un an. La plupart pas avant 6 mois.

Il faut aller plonger sur les stations de temps en temps pour vérifier que tout se passe bien, que les nacres se nourrissent bien et qu'elles grossissent. Leur poids augmente et les bouées n'arrivent plus à soutenir les stations. Il faut alors aller ajouter quelques bouées régulièrement sur la longueur de la station.

C'est un métier où il faut de la patience. On pourrait avoir la tentation de présenter le plus vite possible la nacre à la greffe mais le perliculteur qui voit à long terme sait que les nacres de taille et de poids supérieur à la moyenne produisent des perles de meilleures qualités

Les nacres grandissent et sont régulièrement sortie de l'eau  (tous les 4 mois) et nettoyées au karcher. Ça demande un peu de matériel et des installations

Ferme gros moyens:

Ferme petits moyens:
Un simple ponton réalisé avec des fûts sur lesquels sont fixés quelques chevrons recouverts de plaques de contreplaqués. Une caisse en bois pour protéger la pompe haute pression de la pluie, des embruns et des ardeurs du soleil.

C'est important de nettoyer régulièrement les nacres (tous les 3 à 4 mois) car rien que les pipis, même beaucoup plus petites, sont très prolifiques et deviennent de gros compétiteurs de la Pinctada Margaritifera en leur volant beaucoup d'espace et de nourriture.
La nacre, comme tous les bivalves est un coquillage filtre qui se nourrit d'organismes microscopiques: Phytoplancton, zooplancton, bactéries de taille comprise entre 2 et 200 microns

   

La greffe:
Nous avons accompagné l'équipe d'une exploitation artisanale. Les semaines qui ont précédé la greffe ils avaient déjà préparé le travail. Ils ont sorti les paniers, triés les nacres en éliminant celles qui présentaient des malformations de la coquille ou des retards de croissance. Les nacres ont été lavées au karcher.


Après un dernier café bien
chaud pris dans la petite cuisine les plongeurs s’équipent.

Il faut  maintenant aller les rechercher sur les stations, un peu au large. Celles ci se repèrent facilement aux alignements de bouées qui effraient les voiliers imprudents qui se trompent de chemin. C’est là qu'ont grandi les nacres.
Le plongeur approche des bouées qui soutiennent les lignes accrochées aux corps morts. Il descend en apnée entre 4 et 6 mètres pour remonter les paniers contenant les nacres. Ce n’est pas très profond 5 mètres pour un bon apnéïste mais il faut  descendre, dénouer l’attache de deux ou 3 paniers, remonter en traînant la dizaine de kilos qu’ils représentent et recommencer des dizaines de fois… Il faut de bonnes palmes et de bonnes cuisses… On peut placer les nacres jusqu'à 10 mètres de profondeur si on constate que la nourriture y est plus abondante. L'inconvénient est qu'il faut alors s'équiper d'un matériel de plongée en bouteille ce qui complique un peu les choses.
   
Une fois le canot chargé, on ramène tout à fond la caisse jusqu'à la ferme.

Les nacres ont suffisamment grandi, elles sont prêtes pour le grand jour: Le jour de leur première greffe.

 

   
On ouvre les paniers et on en sort la douzaine de nacres qu'ils contiennent.

 

Un compagnon " le pinceur" prend les nacres une par une, glisse délicatement une pince inversée entre les deux coquilles. En exerçant une pression sur les manches de la pince, celle-ci écarte lentement et sans à coup les coquilles. Un système permet le réglage de l’ouverture. Il ne faut pas casser la nacre qui résiste à cet espèce de viol ni déchirer le muscle adducteur.
Il faut prendre beaucoup de précaution pour effectuer cette petite  manipulation pour ne pas casser la charnière ou blesser les lèvres de la nacre.

   
   

Le "pinceur" glisse entre les coquilles un coin en plastique qui ne blesse pas la bête. La nacre peut rester ouverte ainsi une bonne demi heure.
Il place ensuite les nacres ouvertes dans des petits paniers que l'on portera à la demande aux greffeuses. Il règle son rythme de travail sur celui des greffeuses pour éviter de laisser ainsi trop longtemps les nacres la gueule en coin.

Le "pinceur" éliminera de suite les nacres qui offrent une faible résistance à l'ouverture. Ce n'est pas la peine de greffer une nacre qui est maladive.

   
   

Pendant ce temps les deux greffeuses chinoises se sont mises au travail. La première chose qu’elles font est de choisir une nacre dans laquelle elles vont prélever un morceau de manteau. Le manteau est cette partie noire qui glisse sur la surface intérieure nacrée de la coquille.

Le manteau recouvre tout l'animal à l'exception du Korori (le puissant muscle aducteur qui relie fermement les deux coquilles). Ce sont les propriétés sécrétrices du manteau qui donne la couleur de la nacre. Certaines parties font des reflets d’or, d’autres sont pourpre, vert ou bleu métallique… L'huître donneuse est sacrifiée à cause de sa beauté, de la brillance de sa nacre. On lui prélève la partie de son manteau qui correspond le plus aux couleurs que l’on va rechercher pour les futures perles.

   
Le morceau de manteau est délicatement coupé en fine lamelle. Les lamelles sont ensuite découpées à l’aide d’un  bistouri en petits morceaux de quelques millimètres de longueur. Ces morceaux seront les greffons qu’il faudra implanter au bon endroit pour que l’huître produise une nacre de la couleur désirée. Ça parait simple mais il y a plein de subtilités... Il faut savoir par exemple qu'un greffon de grande taille favorisera les perles de qualité A ou B mais donnera moins de perles rondes et plus de semi baroques avec une variété de couleur plus étendue
   

Voici la table de travail des greffeuses avec le porte nacre, les pinces, bistouris et ciseaux qui ont été stérilisés avant de servir à l’opération.

Dans les petits pots verts en bas à droite il y a les nucléus. Ce sont des billes calcaires  parfaitement sphériques, fabriquées  à partir de coquille de moule du fleuve Mississipi. Le nucléus bien lisse au départ, sera glissé à un endroit bien précis sous le manteau.
C’est ce corps étranger que l’huître va recouvrir de nacre pour s’en protéger. Il y a plusieurs diamètres de nucléus. C’est la greffeuse qui choisit le diamètre le plus approprié en fonction de la taille de la vierge. Plus le nucléus est gros, plus la perle sera grosse et aura de la valeur mais plus il y a un risque de rejet. L’expérience de la greffeuse doit lui permettre de placer les plus gros nucléus sans avoir un taux de rejet important.

A savoir : Depuis quelques années la Chine fabrique et utilise des nucléus très bon marché à partir de la coquille de bénitiers  géants. Ce coquillage est inscrit dans la convention de Washington concernant le commerce des espèces sauvages en voie d'extinction. Des mesures sont prises en Polynésie française pour interdire l'usage de ces nucléus.

  Et l’opération magique peut commencer.
La greffe consiste à introduire dans une nacre un morceau de manteau, le greffon, d'une huître donneuse de la même espèce ainsi qu'un noyau de nacre, le nucléus, support de la formation perlière. Cette opération est faite dans la poche perlière de la nacre. La greffeuse doit prendre garde de ne pas couper la boucle intestinale située dans la poche perlière ce qui causerait immanquablement la mort de la nacre.
La greffeuse éliminera les nacres qui ne lui semblent pas assez grosses ou qui présentent des malformations internes.
   
Après la greffe, les nacres porteuses doivent être  installées de la meilleure façon possible.
Nous on était là pour bichonner les nacres après la greffe : Il faut replacer les nacres dans un nid douillet pour qu'elles continuent à vivre, grandir et surtout qu'elles commencent à recouvrir de nacre le nucléus qu'elles portent maintenant.

Jean-Baptiste est chargé de percer les deux coquilles ensemble une fois qu'elles se sont refermées. Un geste précis à un endroit précis(sans casser la petite mèche)
Anik enfile un petit fil de nylon dans le trou puis place la nacre dans son panier. Le petit fil permet de la fixer à sa place en lui laissant assez d'espace à coté de ses voisines et la possibilité de s'ouvrir et se refermer comme bon lui semble.

   
Il est reconnu que la qualité de la perle dépend d'une croissance harmonieuse de la nacre. Nous avons essayé de lui créer un petit appartement agréable avec des voisines sympathiques.

A savoir :  L'huître perlière est  hermaphrodite protandre c'est à dire qu'elle est d'abord mâle puis devient femelle. Jamais les deux en même temps. Elle redevient mâle lorsqu'elle subit un gros stress: Nettoyage au karcher ou, à plus forte raison, greffe.  C'est donc, en fait,  plein de braves petit gars que nous avons mis bien en rang dans leur caserne en plastique.

 

Les plongeurs sont ensuite retournés au large pour replonger les paniers dans l'eau fraîche du lagon. 
A part quelques sorties pour leur faire une petite toilette, les nacres resteront maintenant tranquilles 18 mois, le temps que la perle soit bien couverte.

Les nacres continueront cependant à être l'objet de surveillances attentives
Elles doivent grandir et  prendre du poids lentement. Les nacres jeunes qui ont un gain de taille trop rapide (trop de

nourriture) après la greffe donnent de petites perles.
Une surpopulation de nacres qui entraîne une pénurie de nourriture, ce n'est pas bon non plus. On considère qu'on peut mettre 2400 nacres greffées (taille plus de 12 cm) sur une station de 200 mètres de long (espace entre les stations : 10 mètres).

La  journée s’achève avec le retour des plongeurs et les derniers rangements.
On est tous un peu excité, demain on va chercher les nacres "mures", celles qui ont été greffées il y a un an et demi. Ce sera l'heure de vérité. Est ce que tout le monde a bien fait son travail depuis de longs mois ?
Nous sommes impatients comme des explorateurs qui se rapprochent d’un trésor qu’ils vont bientôt découvrir. Et nous vous ferons partager cela dans le prochain cahier.

 

 

     
Textes et photos :
 
     
  Anik Delannoy, Jean-Baptiste Delannoy

 

 

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