Les mouillages au Sud de Cariacou :

 

Cariacou tient une place spéciale pour nous. Nous y avons passé quelques semaines (en cumulé) car on s'y sent bien. A chaque passage nous ne manquons pas d'y faire une escale même courte. Nous avons chaque fois trouvé un petit mouillage qui donne l'impression de découvrir une autre île alors que l'on était passé à quelques milles de là auparavant. Il n'y a pas, sur cette île, le sentiment d'agression de la part des habitants qui essayent de soutirer le moindre dollar au plaisancier de passage, comme l'on peut ressentir plus au Nord de l'archipel.

 

 

1 Hillsborough est la ville principale de l'île. Nous avons mouillé au Sud du grand débarcadère d'une soixantaine de mètres de long. Il vaut mieux mouiller (3 à 5 mètres d'eau fond de sable) car ce ponton sur pilotis se prête mal à l'accostage. Si vous préférez débarquer sur une plage, mouillez au Nord de la jetée. La ville est typique, on y trouve un marché fort bien achalandé car il y a beaucoup d'agriculteurs sur l'île;  et des petits magasins. Nous y sommes allés surtout pour effectuer les formalités d'entrée dans les Grenadines du Sud. Les autorités se trouvent à proximité de l'enracinement du mole. Les démarches sont un peu compliquées (il faut passer dans 4 bureaux et dans le bon ordre), mais en définitive c'est assez folklorique et vite expédié avec un peu de patience. Nous racontons notre expérience de la chose dans les cahiers de voyage de Banik.

Après on peut trouver quelques restaurants simples pour changer de la nourriture du bord. L'aéroport est à 3 kilomètres.

La côte Ouest de l'île, est débordée par quelques hauts fonds. Il vaut mieux passer à l'W du rocher Jacka Dan (placé en dessous du U de Cariacou sur notre dessin). Ce cailloux porte un petit feu. De là, suivre un cap à 145° vers Hillsborough.

 

2 Sandy Islet : c'est le premier mouillage désert que nous avons fait  dans les Caraïbes après avoir traversé l'Atlantique en provenance du Cap Vert. Il a donc une place spéciale dans notre cœur.  On mouille près de la côte Sud sur fond de sable. Quand on arrive de Tyrrel Bay, il faut faire attention de bien arrondir dans l'WSW de l'îlet (passer à 250 mètres) . 

Dans les années 1990 c'était l'archétype de l'îlot des Caraïbes comme on en rêve : Une langue de sable blanc surmontée de 2 bouquets de cocotiers et entourée d'une eau chaude et cristalline. 

 

En arrière plan les hauteurs de l'île de Union.

Aujourd'hui, les cocotiers et les arbres de Sandy Islet ont été abattus par les cyclones. C'est vraiment une vision de désolation pour qui a connu l'îlot avant. Il ne reste que quelques touffes d'herbe et les jeunes pousses qui essayent de grandir à l'abri de quelques rochers posés autour d'eux par des amoureux de cette île. Nous repasserons dans 10 ans avec l'espoir de voir à nouveau notre image de carte postale. Que ceux qui ne connaissent pas n'hésitent pas cependant à y aller ça reste un coin magnifique avec un autre look.

 

Tyrell bay : voir la description dans l'article spécifique qui lui est consacré.

 

4  La pointe SW de Cariacou est débordé par deux îlots en forme de champignon (38 mètres de haut) (à 500 mètres au SE de la pointe, c'est le caillou qui est dessiné juste en dessous du chiffre 5 sur notre plan) . On les laisse à l'E et on remonte tout droit cap au Nord pour passer derrière la barrière de corail qui longe la côte Est. On passe ensuite à l'W de l'îlot One-Tree-Rock (au NE du chiffre 3 sur notre plan) et on mouille avant de toucher le fond qui remonte... La pèche est bonne en nageant vers la barrière de corail mais fatigante car il faut lutter contre un fort courant.

 

5  L'île de la Saline est protégée au Nord par une longue barrière de corail. Un passage existe entre cette barrière et la côte N de l'île. A cause du courant il vaut mieux arriver par l'W (face au courant) car on contrôle ainsi plus facilement la vitesse et la route du voilier. Il y a 7 à 9 mètres d'eau dans le chenal. Pour mouiller il faut donc de rapprocher de la petite anse ou les fonds remontent bien. Mettre une ancre en bordure du chenal et une deuxième affourchée dans l'anse.
Cela permet de se tenir à l'écart du courant. Pour notre part, disposant à bord d'un long cordage que l'on noue sur une élingue en acier en forme de boucle, on porte cette ligne jusqu'à une roche dans le fond de l'anse. Ainsi installé, on a vraiment  l'impression d'être au bout du monde, loin de tous voisinages mais si près des commodités de Tyrrel Bay.

 

6 et 7 :  On peut mouiller également à l'W de l'ile de la frégate ou de l'île large. ces mouillages sont cependant rarement confortables par alizé soutenu qui génère une houle qui contourne ces îlots. Attention aux courants qui peuvent surprendre ceux qui veulent plonger. Solitude garantie.

 

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