Il est obligatoire à bord et il sert le plus souvent, dans l'usage courant moderne, à prévenir les autorités que nous ne sommes pas encore en règle. Les formalités d'entrée dans le pays ("clearance in" comme disent les anglo-saxons) n'ont pas encore été faites et nous sommes supposés pouvoir avoir la visite de la Douane, de la police maritime, du capitaine de port, de l'immigration, des services sanitaires etc...

Tous ces gens ne sont pas forcément grincheux mais ca se passe toujours mieux avec le sourire... Nous avons vu ce "smile" sur le pavillon jaune d'un voilier Néo Zélandais. Nous l'avons tout de suite adopté. Un rond au compas, un feutre noir, et voici notre pavillon de mise en quarantaine qui peut être hissé toujours de bonne humeur. Dans le code des signaux maritimes, le pavillon jaune représente la lettre Q et, quand il est hissé seul, signifie: Mon navire est indemne (surtout question santé) et je demande la libre pratique. Aujourd'hui il sert surtout à signaler qu'on arrive dans le pays. Savez vous que les drapeaux de la marine porte des noms différents en fonction de leur forme. Le pavillon est rectangulaire, La flamme est triangulaire , Le guidon est en queue d'aronde avec deux pointes comme les lettres A et B des signaux maritimes.

Comme pour les voiles, la partie du pavillon qui est fixé par sa ralingue s'appelle le guindant.
La partie flottante s'appelle le battant. C'est toujours l'extrémité du battant qui claque au vent et qui finit par s'effilocher. La partie rouge des pavillons français sont parfois décousues et remplacées pour donner une seconde vie au drapeau.

Et pour compléter notre révision des termes de marine, un pavillon "se hisse" ou "s'envoie", et pour le descendre on le "rentre".

Un pavillon s'envoie tout en haut de sa drisse "à bloc". Envoyé à mi drisse, le pavillon est en berne.

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