Cahier N° 110

 

 

Après un an et demi passé en Nouvelle Calédonie, nous reprenons notre voyage autour du monde. Le premier archipel que nous traversons est formé d'un peu plus de 80 îles et îlots qui composent le Vanuatu sur une superficie de 12 200 km². Nous en avons visité quelques unes et nous avons découvert un pays aux habitants très chaleureux et aux paysages très divers.
Nous consacrons quelques cahiers de voyage de Banik au Vanuatu et cette page est le premier de la série avec notre belle balade au Sud de l'île d'Anatom.  Notre plus grand regret est de ne pas y être resté plus longtemps.

 

Ile d'Anatom:

(voir la carte générale du Vanuatu pour la situer)

En guise d'introduction nous vous invitons à lire la page d'information sur le mouillage d'Anatom publiée sur le site de Banik. C'est déjà écrit, nous n'allons pas nous répéter. Nous donnons ici quelques infos supplémentaires comme les liens pour télécharger nos traces (fichiers .GPX) que l'on peut lire avec le programme gratuit OpenCPN par exemple.
Ensuite laissez vous emmener pour une très longue journée de marche dans un super décor pour aller à la rencontre de gens qui vous regardent comme des messagers de l'outre mer.

 

Formalités:
En principe on ne peut pas aller directement à Anatom car il faut avoir fait les formalités d’entrée dans le pays et qu’il n’y a pas de bureaux avec des officiels (douanes, immigration) pour cela dans l’île. Il faut donc d’abord aller à Tanna pour cela et une fois à Tanna on ne revient pas au près contre l’alizé juste pour découvrir une île de plus. Ceux qui retournent en Nouvelle Calédonie depuis Port Vila font une route qui les fait passer bien au large d’Anatom… et en serrant bien le vent. De plus, ils ont fait les formalités de sortie du territoire donc ils ne pourraient plus venir à Anatom même s’ils y arrivaient. On ne peut donc aller à Anathom qu’en toute illégalité.

Nous sommes rentrés sur la pointe des pieds dans le lagon qui est formé par un très large récif qui s’étend loin en mer. C’était la fin de l’après midi. Nous avons mis le pavillon jaune et nous avons mouillé à au moins un mille du village. Si quelqu’un fait des histoires, nous pourrons dire que nous sommes en transit pour la nuit, que nous ne débarquons pas et que l’on reprendra notre route le lendemain matin.

Personne n’est venu nous voir, et nous avons passé une excellente nuit au mouillage. L’eau turquoise autour de nous nous invite à la baignade le lendemain matin. Et nous ne résistons pas. Nous aurions du en profiter encore plus intensément, sachant, aujourd’hui que nous sommes en Asie, que ces eaux du Pacifique sont un vrai régal que nous ne trouverons plus avant longtemps.

Un peu plus tard dans la matinée, un gars arrive en pirogue, " Vous serez mieux près de notre  village, relevez l'ancre et suivez moi…" Quelle bonne introduction pour les premières paroles que nous entendons dans ce pays que nous ne connaissions pas du tout.

 

Informations complémentaires: au lien donné en introduction.

Voici les traces que nous avons enregistrées quand nous sommes arrivés de jour et quand nous sommes sortis de nuit de la zone de mouillage près du village.

Télécharger les fichiers "Traces"  qui peuvent ensuite être utilisés avec un logiciel comme Open CPN.
(Explications sur le téléchargement à la fin de la page "carte du Vanuatu")

On voit également sur la carte ci dessus l'important récif isolé de la cote, au Nord de la route. Ne pas longer la cote de trop près.

 

Les langues aux Vanuatu:

Le Vanuatu qui s'appelait alors les Nouvelles Hébrides, a été longtemps sous l'administration mixte du condominium franco britannique. Les français et les anglais ont  installé des écoles dans les villages sous leur dépendance. Une partie des habitants a donc appris le français et l'autre partie parle anglais en fonction de l’école qu’ils ont fréquenté quand ils étaient gamins...  Quand ils grandissent et se marient, certaines personnes changent de village et vivent dans une communauté qui n’a pas forcément le même enseignement. Une femme pourra par exemple parler français, mais son mari et ses enfants parleront anglais. C’est très curieux.  

Dans chaque île, ou dans certains villages d’une même île, il y a aussi la langue coutumière qui est toute a fait spécifique au lieu et qui n’est comprise que par les habitants de cet endroit. C’est la langue de tous les jours.

Quand les gens se déplacent dans l’archipel, ils utilisent le bichlamar qui est la langue officielle du Vanuatu aujourd'hui et que tout le monde comprend.

Les Ni-Vanuatu (habitants du Vanuatu on dit aussi Ni-Van), parlent donc très souvent 3 langues.

Aujourd'hui le pays est indépendant. Il s'est transformé en République. Son premier Président, Mr Ati Greorge Sokomanu a été élu le 2 juillet 1980. Le pays s'est doté d'un parlement, d'une assemblée des chefs coutumiers, d'un gouvernement. Mais le Vanuatu reste un petit pays et il accueille facilement les aides des pays voisins notamment de l'Australie et de la nouvelle Zélande toutes proches. De nombreuses équipes médicales, humanitaires, des professeurs, mais aussi des prédicateurs de soi disant églises viennent prendre en charge la santé et l'esprit des habitants. Tous ces gens parlent anglais. Comme partout l'anglais prend le pas sur le français. C'est pourquoi nous avons  décidé de nous rendre en mission à Umetch.

 

Découverte:  Le village gaulois d'Umetch

A Anelghowhat  (ou Anelgaouat) qui est le village principal de l'île, l'usage de l'anglais est très majoritaire. Comme nous sommes français, plusieurs personnes nous proposent de nous rendre à Umetch où les habitants parlent français.

Notre enquête nous fait découvrir l'existence d'un petit village perdu au Sud de l'ile d'Anatom, à 11 kilomètres d'Anelgaouat. Il n'y a qu'un chemin pour y aller, en partie en longeant le littoral bordé de plages somptueuses, en partie en empruntant des petits sentiers qui contournent les falaises par l'intérieur. Il parait qu'il ne faut pas plus d'une heure et demi à deux heures pour y  aller. C'est décidé, demain on fait l'expédition d'un aller et retour sur la journée pour aller apporter des cahiers et des crayons au maitre de l'école qui poursuit contre vents et marées l'apprentissage de la langue française dans le plus Sud des villages de l'île la plus Sud du Vanuatu... Le bout du monde.
Par la même occasion on va apprendre que la notion de temps au Vanuatu n'est pas du tout basée sur les mêmes critères que les nôtres.

Nous avons laissé l'annexe sur la plage attachée à un arbre par un cordage. Le début du chemin qui passe entre les maisons dans le village est marqué par un triangle sur la carte ci dessous. Pour vous éviter de prendre comme nous le mauvais chemin dès le départ, voici les coordonnées relevées sur notre GPS de rando : 20°14,152' S - 169°46,982' E.

    
Préparations pour le départ                                            Début du chemin: 20°14,152'S - 169°46,982'E

Il faut partir de bon matin si vous souhaitez faire l'aller et le retour (22 kilomètres) sur la journée et aussi passer un peu de temps avec les villageois et les enfants d'Umetch. Le chemin commence par traverser une partie du village et rejoint une route en terre assez large. Nous débouchons rapidement de l'autre coté de l'isthme et il faut déjà traverser une petite rivière. Vous ne pourrez pas choisir la hauteur de la marée au moment de votre passage. Si comme nous c'est marée basse, vous vous contenterez d'enlever vos chaussures et de remonter un peu le short. Sinon vous aurez de l'eau jusqu'à la poitrine et vous porterez vos sacs sur la tète.


La marée basse dégage une large bande de sable. Le départ de la randonnée est très facile et agréable pour se mettre en jambes. Anik (à gauche) et Geneviève (à droite) pleine de courage en ce début de journée marchent d'un bon pas. Geneviève Liquière a embarqué à bord de Banik à Nouméa et restera à bord jusque Darwin en Australie.


Plus loin, la belle plage de sable fin laisse la place à une zone caillouteuse mais les rochers sont bien espacés et la progression est facile. De nombreux cocotiers bordent la plage et nous penserons à débourrer quelques noix ce soir en revenant.

Parfois le chemin s'écarte un peu du bord de mer. Il est toujours bien tracé sur le sol car il y a un certain passage à pied qui se fait chaque jour. Les villageois d'Umetch préfèrent tout de même utiliser une pirogue à moteur pour rejoindre Anelgaouat. Il y a des navettes qui sont organisées par la mer entre les deux villages.

Au niveau d'un cocotier couché se trouve le départ d'un chemin qui passe sur la colline et qui raccourcit la route côtière qui contourne un premier cap. Ce chemin est bien pratique car le long de la plage, les éboulis de roches ne sont pas faciles à passer. Bon Ok, un cocotier couché ce n'est pas vraiment un point de repère remarquable. Voici donc le point de route GPS:

 

Départ chemin Colline 1: 
20°14,383' S - 169°49,045' E

 

 

  Plus loin nous contemplons un large platier encore à découvert.
A une certaine heure de la marée, la houle du large s'engouffre dans les anfractuosités entre les roches poreuses et le corail. L'eau est alors pulsée vers le haut  et forme des geysers.
A notre retour, en fin d'après midi, la mer avait recouvert l'endroit et plus rien de cet curiosité géologique n'était visible.
     
(*)  

 

Une petite pose au bord de la plage nous permet d'admirer et de photographier le phénomène

 

 

     
 

C'est dans une zone difficile pour progresser car pleine de rochers que nous avons rencontré Jocelyne. Elle marche lentement et quand nous arrivons à sa hauteur nous échangeons quelques mots. Elle est enceinte et elle sent que ca va bientôt venir. Elle est en train de rejoindre Anelgaouat à pied, son petit panier sur le dos, en marchant sur les rochers glissants pour être près du dispensaire au cas ou... Nous lui disons qu'elle devrait faire cette route en bateau, elle en a encore pour 2 ou 3 heures. Elle nous répond qu'elle n'est pas assez riche pour avoir une pirogue.
- "Mais enfin, il n'y a personne pour vous accompagner à pied; vous pouvez glisser, ca peut venir plus vite.."
- "Mon mari n'a pas le temps de venir avec moi, je vais me débrouiller"...

  A mi route nous rencontrons James qui habite un hameau avec quelques maisons. Son prénom est anglais mais il est francophone.

Malgré une vilaine blessure au pied sur lequel il a reçu un coup de machette, il insiste pour nous accompagner.

Heureusement qu'il est là car il nous fait prendre un raccourci en coupant par au dessus d'une deuxième petite colline. Ca monte un peu mais ca apporte du changement et de la nouveauté par rapport à la route littorale.

     
 

Le point de départ du raccourci est au
20°14,792'S -
169° 49,689'E

 

 

Sur le chemin il offre des fleurs à Anik et Geneviève, il nous raconte ce qu'il connait de la nature qui nous entoure.

     
  C'est en passant sur ces collines que nous découvrons une foret de pins qui nous semble un peu incongrue. James nous explique que le village d'Umetch n'a pas beaucoup de ressources mais l'exploitation de cette foret de pins apporte quelques revenus.
La foret a été plantée par un Néozélandais il y a...
Quand on lui demande quand? Il nous répond: "Il y a longtemps". Nous déduisons que c'était il y a moins d'un siècle mais avant l'indépendance du pays en juillet 1980.
Pour amener les arbres (kaori local et pins plantés) des montagnes jusque dans la vallée il y a un cheval. L'unique tracteur de l'île se trouve à Anelgaouat.
James nous montre un tout jeune arbre sur le bord du chemin.
C'est un santalier qui a été replanté non loin du village d'Umetch. Le bois de santal était devenu rare dans tous l'archipel à cause des abatages abusifs de la part des colons d'abord et de la population locale ensuite. Les habitants ont maintenant pris conscience que l'on ne peut pas indéfiniment prélever dans la nature, il faut aussi parfois l'aider à se régénérer.
 

4 heures après notre départ, nous apercevons de loin le village d'Umetch alors que nous marchons à nouveau le long d'une grande plage de sable gris.
Situé à l'embouchure d'une rivière, il est fait de cases traditionnelles et très pittoresques. Il n'y a bien sur pas l'électricité et bien qu'il existe quelques groupes électrogènes, la plupart des gens s'éclairent encore à la bougie.

  Nous abordons les premières maisons.
Des palmes sèchent sur le sol.
Dans la case du milieu, avec la porte ouverte pour faire un petit courant d'air, il y a un vieux Monsieur de 109 ans parait-il. On n'a pas voulu nous le présenter car il était en train de se reposer... Et il ne supporte pas qu'on le dérange quand il se repose.

 

 (*)

Nous arrivons enfin à l'école. C'est l'heure de manger et les enfants ne sont pas dans la classe que nous visitons tranquillement. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est rustique. Le tableau noir est cloué sur les bambous qui supportent les tôles ondulées des murs brulants de soleil . Les petits bureaux et les bancs sont tous rafistolés, pas un ne repose sur ses 4 pieds.


La classe de l'école est assez rustique. Il n'y a pas assez de bureaux pour tous les enfants. Certains sont assis par terre.
(*)

Mais à leur retour de cantine les gamins étaient ravis de nous accueillir et de chanter pour nous. Surtout ils étaient fiers de nous montrer qu'ils parlent français. Ca nous paraissait complètement incroyable dans cette île du bout du Pacifique habitée majoritairement par des anglophones. On avait un peu l'impression d'aller rendre visite au village, version tropicale, des irréductibles gaulois au temps de Jules César.

Anthony, le Directeur de l'école et aussi son unique professeur, nous explique qu'il a fait revenir les enfants dans la classe pour que nous les voyons tous, mais en principe l'après midi ils ne sont pas en cours. Anthony est très conscient de la nécessité pour les jeunes d'acquérir le maximum d'éducation. Ils doivent apprendre à lire, écrire et compter s'ils veulent s'en sortir. Leur meilleur exemple est Jean-Marie Léyé qui est né au village de Umetch, a appris le français en partie ici, et qui a été Président de la République. Aujourd'hui Jean-Marie Léyé est le chef de l'assemblée des chefs coutumiers.

Cependant Anthony ne donne ses cours en classe que le matin. L'après midi est consacré à l'agriculture. Les Ni-Vanuatu (habitant du Vanuatu on dit aussi Ni-Van) sont peu pêcheurs et chasseurs mais plutôt agriculteurs. Ils cultivent beaucoup de plantes à racines qu'ils apprécient particulièrement telles que les ignames, le manioc, le taro, les patates douces. Ils ont des vergers (qu'ils appellent les jardins) avec des bananiers, des arbres fruitiers tropicaux (oranges, citrons , pamplemousses...) des ananas et des kasawas.

L'après midi Anthony emmène ses élèves dans les jardins de l'école et chacun s'occupe des plantations. C'est aussi l'école de la vie traditionnelle car ils devront tous savoir "cultiver leur jardin"  comme disait un certain Voltaire. La production des jardins de l'école servira à nourrir les enfants le midi et le surplus est revendu pour assurer le fonctionnement de l'école qui n'a pas d'autres ressources.

Nous n'avions pas assez de cahiers et de crayons pour tout le monde et nous étions un peu embarrassé, nous ne nous attendions pas à ce qu'ils soient si nombreux. Anthony nous dit qu'il en fera des récompenses pour les plus motivés.

  Les gamins se dispersent pour prendre leur travail agricole alors que quelques uns nous apportent de quoi nous rafraichir un peu. Ils sont heureux de nous regarder nous régaler. Ils auraient aimés que nous restions plus longtemps mais on va mettre au moins 3 heures pour rentrer si on ne s'arrête pas trop pour bavarder avec tout le monde et la nuit tombe vite sous les tropiques.

Nous acceptons des cocos vertes qu'ils ont joliment débourrées pour leur donner la forme d'un cornet de glace. Nous mâchons aussi de la canne bien juteuse et sucrée et nous emportons des bananes des mandarines et des oranges. Finalement nous reviendrons plus chargés au retour qu'à l'aller.

     
 

 

 

 

 

L'accueil des enfant du village: des bananes, de la canne à sucre des cocos à boire qu'ils sont allés chercher dans leur jardin de l'école...

 

Sur la route du retour nous devons marcher plus souvent dans l'eau car la mer est montée. James nous accompagne toujours alors qu'il aurait pu resté dans le village surtout que marcher dans l'eau avec son pied blessé le faisait souffrir.

  Il a été tellement gentil avec nous que nous lui promettons un cadeau extraordinaire...

Comme beaucoup de gens, il connait quelques noms de l'équipe de France de football. Pas la dernière, la glorieuse, celle qui a gagné le mondial avec Zidane... Geneviève qui est marseillaise et qui rentre en France dans quelques mois, lui promet de lui envoyer un maillot de l'OM... Il n'en revient pas.
Depuis, ça a effectivement été fait mais nous ne savons pas s'il l'a bien reçu.

 
 
Les racines de palétuviers forment des pièges pour les pieds   Cochon à moitié sauvage cherchant à manger une coco débourrées.
     
  Le jour commence sérieusement à décliner et nous avons encore du chemin à faire pour rejoindre la pointe que l'on voit au loin sur cette image, prolongée en mer par l'île Mistery. Cette fois nous avons du traverser la rivière à la nage. Ca nous a bien rafraichit (et lavé) de notre journée de marche.

Repoussant notre anglophobie naturelle (pour moi, c'est comme ça depuis qu'ils ont bruler Jeanne d'Arc, je leur en veux), le lendemain de notre expédition nous sommes allés visiter la high school d'Anelgaouat. Nous leur avons donné notre carte Michelin du monde. Elle est affichée sur le mur protégée par une feuille de plastique.  Les élèves étaient étonnés que leur grand pays ne soient représenté que par quelques petites crottes de mouches perdues dans le grand bleu de l'océan Pacifique. Il faut aussi un peu les remettre à leur place ces anglophones...

Quelques conseils si vous voulez faire cette visite à Umetch:

  • Prendre des sacs en plastique pour les bananes, les mandarines et les oranges qu'on vous donnera à Umetch ou sur la route. Ils préserveront l'intérieur de vos sacs à dos.
     
  • Pensez à faire un stock de cahiers, de crayons, taille crayon, gommes, règles, livre d'histoire d'enfant en français. Et aussi des livres pour adultes. Anthony nous a dit qu'il avait besoin de lire en français et d'autres habitants aussi. C'est un bon moyen de se perfectionner et de préserver ses acquis.
     
  • Les meilleurs chaussures pour cette balade sont celles qui peuvent aller dans l'eau, (genre sandalettes). On y passe tout de même un bon moment mais il y a aussi des passages de roches et des sentier de colline.
     
  • Penser que le temps de marche d'un Ni-Van ne correspond pas à celui d'un marcheur moyen européen... Ou bien c'est leur notion du temps et des distances qui est un peu aléatoire ??? Ca ca sera valable pour tout votre séjour au Vanuatu.

 

 

     
Textes et photos :
 
     
  Anik Delannoy Jean-Baptiste Delannoy
     
Les photos marquées par (*) sont de:

Geneviève Liquière a été équipière sur Banik en 2010 de Nouméa en Nouvelle Calédonie jusque Darwin en Australie

     
  Geneviève Liquière  

 

 

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